Censure
Message.
J'avais un peu laisser tomber mon blog pour aller sur Facebook, ça ne donne pas grand chose....Me voici donc de retour ici.
Quelques petites pièces en bronzes récentes.
Patricia, patine brûlée.
Claude 2
Torse aux longues cuisses, fragment.
Patricia, petit fragment à l'épaule.
Poêle à charbon LE PHARE "antique coal stove", encore appelé: poêle américain à feu visible.
Je cherche tous renseignements sur ce poêle à charbon fabriqué par la société franco américaine de chauffage (J.Spear, de Philiadelphie), fin 19eme siècle.
Année de fabrication, lieu de fabrication, nombre d'exemplaires et plus si affinités....
Le mien porte le numéro 13, celui d'un ami le numéro 12 et j'ai vu le numéro 11 à vendre sur ebay....numéros Et tout çà en excellent état....Juste quelques micas à changer.
En cas ou vous chercheriez du mica en feuille pour un poele ancien, vous pouvez en trouver chez Patouret Dubois et fils, tel
03 86 34 11 22
Après début de restauration
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Et il fonctionne à merveille, mais au bois, pas au charbon.
Quelques réclames d'époque.
Le modèle américain, le NEW SILVER MOON
Le numéro 10 chromé, ceci dit à l'origine le mien l'était aussi. Noter le repose pieds pour cow boy fatigué.
LE POÊLE PHARE AU CINEMA.
Georges et le poêle phare au début du film: Porte des Lilas"
Avec "BUBU"
Le phare, dans le téléfilm: "Mystère place Vendôme"
Les poiscailles grancopais
Charlot å Grancamp
Début 1914, Charlot n'est pas encore connu, son 1er film: "Charlot est content de lui" ne sortant que fin 1914.
Pourtant en avril 1914, subventionné par la Warner Features Co,fondée l`année d`avant par les freres Warner,issus d`une famille d`émigré polonais, il traverse l Atlantique sur le Lusitania, accompagné d'une équipe réduite. Aprés avoir débarqué à Cherbourg ils se rendent à Grandcamp, dans la somptueuse Lorraine Dietrich 12 HP Type SLF avec chauffeur de la diva grancopaise pour tourner ce qui aurait du être son 1er film:" Le pêcheur de crevette".
Charlie Chaplin regagne malgré tout les Etats unis sur un petit vapeur, après avoir donné le dernier tour de manivelle. Hélas, dans la confusion de la déclaration de guerre, les bobines sont perdues.
Juin 2011, à Philadelphie, un amateur de photos et fims anciens, Angus Mac More, fait l'acquisition dans une brocante et pour 3 sous de 5 boites métalliques, sur l'une d'elle on peut encore lire le mot Grandcamp.
Rentré chez lui il ouvre une boite et s'aperçoit trop tard que ces boites contiennent du 24 mm non développé; Le film a vu le jour la bobine est perdue.
Angus confie les 4 autres à un labo spécialisé, les films ont beaucoup souffert, du temps déjà, mais certaines boites ont également pris l'eau de mer; malgré tout, certaines scènes, bien que de mauvaise qualité voient enfin le jour; c`est bien: "Le pecheur de crevettes" de Chaplin.
J'ai pu visionner ces rushes et je peux vous dire que tout l'humour de Charlot est déjà là.
Charlot attaqué par un essaim de mouches alors qu'il pousse son boutou.
Charlot tombe dans un trou d'eau ...Surnage le chapeau et le boutou. Quand il sort de l'eau il danse une gigue effrénée à cause d'un bouquet passé sous sa chemise.
Charlot attaqué par les bouquets, un peu comme dans "Les oiseaux" d' Hitchcock...Tiens bizarre !
Charlot casse son boutou et se vautre sous l'oeil des pêcheurs morts de rire.
Charlot racontant ses expoits assis sur le "banc des menteurs" au musous.
Et enfin une scène qui je pense devait être la dernière, Charlot faisant cuire sa pêche avec moult précations, ajoutant poivre, épices, fenouil, contrôlant le temps de cuisson sur une énorme montre; et lorsqu'enfin il verse le contenu de la casserolle dans la passoire, qu'y voit on?....Un seul bouquet....
Gageons que nos petites mains de la restauration cinématographique sauront redonner vie à ce qui reste de ce film et qu'il sera projeté, l'an prochain, à Grandcamp les bains, lors de la désormais célèbre et incontournable fête du bouquet.
Pour l'instant reste aujourd'hui la fameuse carte postale, prise par mon arrière grand père, passionné de photo et qui fût durant quelques mois curé à Grandcamp.
Tour de France 1957.
1957, c'est l`événement å à Isigny sur Mer, le tour de France venant de Cherbourg et allant vers Caen, traverse en effet la petite bourgade, apres etre passé å Carentan.
Un coureur revêtu du maillot jaune et portant le numéro 69 traverse le bourg, poussé par les autres, le bras levé, une estifilade de mercurochrome sur la jambe, une bobine Kodak sur le dos, il salue les badauds massés derrières les barrières...Boujou Radoud, boujou Simon, boujou Duval...C'est mon papa!
Suite à un pari avec les copains ou avec lui même, c'était suffisant,il avait décidé de traverser Isigny en tête du tour de France. Tout le monde a bien rigolé, aujourd'hui il aurait sûrement fini en garde à vue...