l'autre Philippe(pas mon double, celui en t shirt blanc)  termine une de ses lampes...Cliquez vite, elle va s'ouvrir...

A partir de 600°, l'intérieur du four devient rouge sombre, au fur et à mesure de la montée en température, le rouge devient de plus en plus violent et lumineux, puis passe à l'orangé en fin de cuisson.
Sur cette image, prise à travers l'une des ouvertures ménagées dans la porte, on peut apercevoir une montre dans le rougeoiement ambiant.

la suite demain...

La sonde, dont l'extrémité est à l'intérieur du four, est reliée à un cadran gradué en degrés. on peut ainsi suivre la montée en température.

Toutes les 7 minutes, une sonnerie nous rappelle à l'ordre: le four réclame sa pitance...

Five o'clock...tea                        

un petit coup de main est parfois nécessaire...

Montée en brique, la porte est étanchée avec un mélange d'argile, de sable, de cendres, et...les balayures de l'ateliere, melangées à de l'eau.

le lendemain, de bonne heure, le four est allumé, la température est montée doucement jusqu'à 300°pendant 5 ou 6 heures. Ensuite on force le feu pour atteindre au bout de 12/15h, une température de 1000°.

lorsque le four est fermé et avant de commencer la cuisson proprement dit, on procède au bassinage. La veille, le feu est allumé à l'entrée des alandiers (les foyers) , et  maintenu plusieurs heures de sorte à chasser l'humidité résiduelle des pièces. En fin de bassinage la température n'exède pas 150°.

On aperçoit les montres dans la partie supérieure.

  Les montres sont des sortes de petits cônes qui fondent à une température donnée. Un numero frappé en creux sur l'une des faces permet de connaître leur température de fusion.
  Ces pièces doivent être cuites entre 950 et 1000 degrés, des montres fondant à 960° vont donc être placées à différents endroits du four.