Les personnages de tradition populaire
Les personnages de tradition populaire
À la fin des années 70, début 80, durant ma période potier, je réalisais des animaux stylisés, poules, coqs, canards, oies, ainsi que des personnages à base de formes tournées : Le joueur de luth et sa dame de coeur, le jardinier (St Fiacre), le paysan, un autre jardinier, et puis ça s'est arrêté là ; la sculpture proprement dit est venue prendre la suite.
Un bon client devenu rapidement ami, en avait acquis deux, las, l'un de ses petits enfants pulvérisa le paysan, il me demandait depuis de nombreuses années si par hasard...
Et bien je m'y suis remis, un paysan, un jardinier et actuellement un maçon (à cause d'une belle rencontre) est en train de voir le jour.
Les pièces ne seront pas cuites en grès au sel comme les premières, on verra le résultat.
Voici quelques photos.
Les haricots.
Souvenirs 1954
L'appartement à bois
Le bois de chauffage de la maison, après avoir été livré, était empilé à l’extérieur pour être « lavé » par les intempéries durant un an ou deux, selon l’essence, Un an suffisait pour le frêne ou le hêtre, le chêne, lui, devait rester en plein air plus longtemps. Il était ensuite rentré au printemps, par temps sec, dans la dépendance en pierre calcaire et tuiles de la photo, appelé: « appartement à bois ».
À l’intérieur, à gauche, une sorte d’établi grossier, fait d’une solide planche de chêne, usée par les ans, sur lequel était posé un court billot ainsi que la hache destinée à fendre les bûches trop grosses.
Inutile de vous dire, que je n’aurai pas, avant un âge avancé, (10 ans) le droit de me servir d’un tel instrument tranchant.
Pourtant, il m’arrivait, échappant à la surveillance parentale, de m’emparer subrepticement du dit instrument et des m’entraîner au lancer de la hache, dont la vieille porte vermoulue a fait plus d’une fois les frais. La hache devait faire un tour sur elle même avant de se ficher dans la porte, l’apprentissage ne s’est pas fait tout seul, mais j’ai finit par réussir un 2 lancés sur trois.
Sur la photo, une nouvelle porte a remplacé l’ancienne, mais on a gardé le système de loquet à fléau, encore appelé clenche à fléau, que j’appréciais tant.
Aujourd’hui, à la maison, sur les 19 portes existante, (j’ai compté), j’en ai équipé 13 de ce système. J’avais fait en 72, une razzia, en découvrant dans un vieux meuble de la quincaillerie Hinard, un lot de 7 ou 8 de ces loquets, accompagnés de leurs poignées à boucle en fonte, je les avais tous raflés. Aujourd’hui ils sont quasiment introuvables, à moins de les faire exécuter par un bon forgeron, mais j’en mets encore de côté, quand j’en prélève sur de vieille portes mises au rebut.
Donc, une fois à peu près sec, le bois de chauffage était rangé, sur la droite, dans le petit bâtiment. Au dessus, un demi plancher rudimentaire permettait d’empiler les fagots qui serviraient tout au long de la saison froide, a allumer journellement, cuisinière et poëles.
Cet « appartement » était à l’origine à l’intérieur du grand enclos du poulailler, assez loin de la maison, au cas ou quelqu’un de mal intentionné aurait trouvé drôle d’y mettre le feu. Par la suite, pour un accès plus facile, l’enclos fût diminué afin de pouvoir accéder directement au combustible.
L'échelle du grenier On accédait au grenier par
J’ai toujours aimé les arrosoirs… Attention, pas
Le fruitier
Le poulailler
Le grand escalier
La pendule Suchard
La cuisinière bois et charbon