Adieu l'ami
Considérez-vous Sarkozy comme un danger ?
JEAN FERRAT: "Sarkozy est un arriviste forcené qui, soi-disant, pense à la France… Ses idées sont détestables mais, avec son charisme, son parler clair, il est redoutable."
"Le Parisien", 19 01 2007
Salut l'artiste, tu aurais quand même pu rester un peu plus longtemps avec nous.
Le Mac
"Le Mac" sort demain en salle, pourquoi je vous en parle....? Allez le voir et vous comprendrez!
Désolé pour la mauvaise qualité des photos, mais c'est tout ce que j'ai pour l'instant.
Question?
Ou ai-je pu photographier ce "truc" pour le moins surréaliste?
La première personne me donnant la bonne réponse dans les commentaires gagne une (petite) sculpture à prendre à l'atelier.
bonne fin d'année
et bon commencement de l'autre...
Malgré la hargne, la grogne, les herbicides, le mépris, l'ignorance, le désintéressement, la déconstruction, l'éclatement, le pvc, les charters, les ignobles, les traîtres, les(petits) énervés du bocal, la glaciation des moeurs et les crispations de dents...!
Et en souhaitant un monde meilleur...bien meilleur! oui... je sais... c'est paticulièrement utopique en ce moment!
...et merci à Cécile Blaizot...
On me l'aurait dit je l'aurais pas cru!
Censure
Après Lucky Luke, Jean-Paul Sartre, Jacques Tati, c'est aujourdhui Jacques Chirac, hé oui, qu'on a privé de cigarette...Tonton Georges a encore sa pipe...Ouf ,on respire.
Plaisirs de saison
Stan ze Flasher
Sur le coup j'ai été, je dois dire, un peu piqué au vif! et puis j'ai vite compris qui c'était: Je vous recommande son blog: "L'ombre d'un instant" çà décape et çà fait du bien!
beauté matinale
Levé de bonne heure ce matin je suis allé me promener à pied sur la petite départementale qui mène au village, un vrai bonheur. Les bas côtés sont pleins de graminées, d'herbes folles, de fleurs champêtres, le soleil qui vient de se lever joue sur ces tiges frêles et c'est un régal.
Je peux difficilement expliquer ce que je ressens en cette saison devant ce foisonnement végétal, mais j'ai l'impression que cela vient de très loin.
Quelques photos pour vous faire partager ce moment.
Achilées, campanules, ombellifères, digitales ou butinent dèjà les abeilles...
Chèvrefeuille...
Tout simplement beau....
Le bonheur aura été de courte durée....Le destructeur est passé aujourd'hui, l'ignoble machine a tout réduit en un paillis informe, plus de graminées, plus de fleurs, plus de petites bestioles, un vrai gâchis...
Je me demande parfois ce que ressentent ceux qui pilotent de tels engins...ce ne sont certainement pas des poètes...
L'équipement, il y a quelques années plaçait au bord des routes des panneaux avec un petit lapin, le texte disait: moins d'herbe coupée, nature protégée. Je leur suggère de faire de nouveaux panneaux ou l'on pourrait voir un squelette de lapin assorti du texte: trop d'herbe coupée, nature massacrée!...réflechissez y les gars....!
Et ne venez pas me dire que c'est pour faire "propre!" le résultat est laid et sale!
Les recettes de saison du professeur Mordevol. (nouvelle rubrique)
C'est la saison des fruits rouges, appétissants et parfumés...
Profitons en pour réaliser notre dessert préféré: prendre un beau bol en grès, (celà fait parti du plaisir!) ici un "Astoul" mais on peut aussi opter pour un "Quinchez" un "Quiney" une "Nohémie" ou un autre céramiste.
Cueillir au jardin, dans ce bol, un mélange de groseilles rouges, de groseilles blanches, de cassis, de casseilles, de framboises.
Ajouter du fromage blanc, coopérative d'Isigny sur Mer, par exemple, du 40% cela va de soi!
Ajouter une bonne cuillère à soupe de crème fraiche.
deux cuillerées à soupe de sucre de canne bio.
Touillez! Le fromage blanc et la bonne crème vont s'enrichir de toutes les nuances de roses et de rouges échappées des fruits.
Vous salivez...n'attendez plus...alez au jardin, le soir tombe, l'air est doux, les grenouilles coassent, les feuilles des arbres frémissent...Une cuillère dans une main et le bol dans l'autre: Dégustez!!! (orgasme garanti!)
C'est mon dessert préféré depuis ma toute petite enfance, et malgré tout, vous pouvez vérifier, j'ai une taille de guêpe!
Finition et moulage de la vénus Titique
La petite Vénus attendait, protégée de la dessication par une double épaisseur de sacs poubelle et d'une étoffe. Après bien des hésitations sa tête définitive est achevée et mise en place.
Encore quelques jours de finitions, modification du genou gauche, rééquilibrage des fesses, amaigrissement de la cuisse gauche, tests photos, et décision est prise de réaliser le moulage, plus complexe que celui de Karine.
Moulage des parties présentant des contre dépouilles et moulage du visages. Bandes d'argiles pour les plans de joints. Sacs poubelle pour protéger des projections les autres parties du corps.
Et on tartine...
Tiens...çà me rappelle quelqu'un...!
C'est d'un érotisme ces sacs poubelles...!
Un peu de sérieux mon ami, il reste encore pas mal de travail!
Et on en remet une couche!
On enlève la bande d'argile, on savonne et on tartine le côté pile.Les petits morceaux d'argile, sur le plan de joint sont destinés à laisser prise a un outil, pour faire levier, lors de l'ouverture du sarcophage.
Karine: finition et destruction
Voilà, Karine est achevée, elle correspond à ce que j'espérais, je suis même plutôt satisfait.
Maintenant la phase de destruction va commencer, en effet, si l'empreinte en plâtre va garder en creux le négatif du modèle, celui ci sera enlevé morceau par morceau, au fur et à mesure du démontage de l'armature.
Voilà c'est terminé.
C'est par là qu'on démonte...sniff!
Deux bouts de bois pour renforcer la coque et facilité la manutention et le moule est presque prêt à servir.
Non non, il est bien en creux, c'est votre vue qui vous trompe!
Gilet fluo et balise bicolore réfléchissante pour les sculptures de jardin à partir de 2010
Suite à le très nombreux accidents dus à la présence de sculptures de jardin dans des lieux affectés à la déambulation, il sera obligatoire de les revêtir, à la nuit tombante, du magnifique gilet fluo qui fait déjà la joie des automobilistes.
Pour plus de sécurité, les dites sculptures devront être signalées en permanence par la fameuse balise bicolore réfléchissante qui apporte une touche tellement glamour à nos jolis ponts de pierre.
Cette loi a été votée suite à la dernière affaire qui n'en finit pas de faire des vagues.
Bref rappel des faits.
Ce vendredi 13 aout 1993, Arlette se prépare, comme chaque vendredi, pour aller rejoindre Bernard, son amant, à la nuit tombée. Sa route longe sur trois côtés la propriété de "M", sculpteur de son métier. Pour s'éviter une marche laborieuse sur le bitume rapeux, elle a l'habitude de couper à travers la propriété de "M". Celui ci en effet n'a pas jugé bon de clore son espace vital.
" M" a la malencontreuse habitude d'ériger des sculptures, un peu partout, dans son jardin. Ignorant tout des déambulations nocturnes d'Arlette, sa voisine, il se livre ce même jour à l'érection d'une grande terre cuite de taille humaine"Laetitia " en plein milieu du parcours emprunté chaque vendredi par Arlette.
Il est 11h 17, la nuit est sans lune, Arlette, qui connaît le chemin par coeur, fonce de toute la vitesse de ses talons aiguilles qui s'enfoncent mollement dans le gazon moussu, (3m13 par seconde soit 11,3 km/h) vers Bernard, ignorant tout du piège diabolique tendu par le destin. Bernard, tapi dans l'ombre l'attend impatiemment.
11h 18mn et 3s: Arlette, lancée à pleine vitesse, entre en collision frontale avec "Laetitia", (sa montre arrêtée sous le choc permettra lors de la reconstitution, de connaître avec précision l'heure du drame). Le choc est terrible, la bouche et le nez d'Arlette viennent s'écraser mollement sur la joue de Laétitia qui reste de marbre (si l'on peut dire!). Le sang coule, Arlette a la lèvre supérieure fendue, ne pouvant se présenter décemment a son amant, elle rentre chez elle, le dépit au ventre et la rage au coeur.
T'aurais pas du sortir un vendredi 13, Arlette, la guigne y est!
Arlette après avoir soigné sa blessure se mettra au lit la mort dans l'âme. Pourtant elle ignore encore la cruelle nouvelle du lendemain matin. Après une nuit agitée, elle se lève, comme à l'accoutumée, pour aller se faire un café bien noir et se remettre les idées en place; c'est alors qu'elle remarque une enveloppe glissée sous sa porte, un sinistre pressentiment l'étreint, de ses mains tremblantes elle décachète la missive et c'est le coup de grâce: "Ma très chère et très aimée, je t'ai attendue vainement (tapi dans l'ombre), hier soir, tu n'est pas venue....Je savais que cela arriverait un jour...J'ai trop mal...adieu...Je pars pour le pôle sud.... Essayer d'oublier...".
Arlette est effondrée. Après une dépression, une cure de sommeil, 3 mois dans une maison de repos, et j'en passe!... elle se ressaisi, décide de lancer une mission de recherche à travers le continent Antartique et porte l'affaire devant les tribunaux.Trois campagnes de recherches s'avéreront vaines ainsi que la procédure judiciaire: Elle sera déboutée, une fois, deux fois, dix fois. Elle enchaîne procédure sur procédure rien n'y fait....Jusqu'à ce jour d'octobre 2008 on elle rencontre un jeune et fringant avocat, formé dans une école américaine et ami intime de Nicolas S. Arlette va enfin pouvoir savourer sa vengeance: "M" est condamné à 1 euro d'amende symbolique, à clore sa propriété et à procurer à Arlette les moments "d'attention" qu'elle attendait de Bernard (tapi dans l'ombre) ce vendredi de sinistre mémoire.
Nicolas S, qui a suivi l'affaire de très prés, est offusqué par le laxisme de la justice dans cette affaire et la légèreté de la condamnation, il décide de frapper un grand coup et appelle "B" sur son yacht (prononcer ïachte). B est très occupé a satisfaire de jolies créatures qui papillonnent autour de lui. Malgré tout il prête une oreille attentive aux propositions de Nicholas S.
Nicolas S: " Vincent ( c'est le prénom de B), Vincent, les horribles gilets fluo, tu en as encore sur le dos?"
Vincent B: "Sur le dos pas vraiment, mais en stock: un paquet!"
Nicolas S: "Je te file un marché, tu me fais quoi?"
Vincent B: "10% pour toi si j'écoule mon stock"
Nicolas S: "90 % pour moi et tu es encore gagnant"
Après un âpre marchandage les deux parties se mettront d'accord pour 50/50 comme d'habitude.
Vincent B: "J'ai aussi un stock de balises bicolores réfléchissantes, tu sais les trucs horribles qui empêchent de photographier décemment les petits ponts de pierre... çà t'intéresse?"
Nicolas S: Super! quelle bonne idée! tu me les mets aussi...50/50
Voilà, Nicolas S s'arrangera pour convaincre ses interlocuteurs sur la nécessité absolue de sécuriser les espaces publics et privés affectés à la déambulation...Arlette est vengée!